concert
Concert et Diffusion à la Radio
Tropiques (2011)
« Tropiques »
pour piano et support électronique (2011)
10 min
« Tropiques » - La composition est organisée en trois parties:
I - Curumin (enfant)
II - Airequecê (lune)
III - Nhenhenhem (bavardage)
sous-titres pris de la langue des indiens tupi-guarani, éthinie qui vie en Amérique du Sud.
Cette pièce est dedié au compositeur brésilien José Antonio Resende de Almeida Prado décedé au mois de novembre 2010.
Concert realisé dans l'Association ANAS (Agence National pour les Arts Sacrés) à Evry.
Pianiste : Diane Theet
Diffusion : Daniele Gugelmo
Séraphîta (2006)
Deux flûtistes (à bec) et support électronique .
Composition basée sur le roman de Balzac “Séraphîta“ publié en 1835. Il s’agit d’un développement de la pensée swedenborgienne (Emmanuel Swendenborg 1688-1772) qui révèle les tendances spirituelles du romancier. Les deux flûtistes manipulent différents types de flûtes à bec : Ténor, Alto, Basset, Paetzold. La bande magnétique est faite à partir des sons de flûtes enregistrés et divers sons : cloches, vent, … La pièce est organisée en 5 mouvements inspirés par les différents chapitres du livre :
1)Dialogues (autour de la hauteur s’établit un dialogue entre les flûtes et les sons enregistrés).
2)Nuées (caractérisé pour le développement de sons éoliens).
3)Chemin (travail autour des motifs rythmiques à partir de la flûte Paetzold).
4)L’Assomption (espèce de coda qui réunit des motifs apparus avant les nouveaux éléments).
Concert réalisé dans le cadre du Festival MANCA (2006)
Séraphîta - pour 2 flûtistes à bec ( Alto, Tenor, Basset, Paetzold) et suppot électronique.
interprètes : Simone Schmidt et Monica Lopes
Multitude (2010)
«Multitude» - 2010 - 2 pistes stéréo - 10 min
« Multitude » est une pièce acousmatique dont le moteur constructif est la polyrythmie, la superposition de tempi autour de régions à hauteurs plus ou moins repérables.
Au départ elle utilise principalement deux objets sonores: au début, un objet sonore provenant d'une table en bois met en route une sorte de machine, un moteur, un engrenage qui fonctionne et se dérègle. Un deuxième objet sonore contrastant se présente, écarté, aigu et plus résonant. Il se répété, avec un autre tempo, et se multiplie. L'idée de répétition rythmique attire la présence d'autres sons, qui par nature sont joués en boucle et/ou en ostinato (le battement du cœur, la marche des militaires, les chevaux de course, les cloches des églises et d'autres) à travers des timbres différents, chacun dans son tempo, et ils se multiplient.
La pulsation présente génère d'autres pulsations qui s'entrecroisent. Tout bouge, plein d'énergie et de mouvement, comme des êtres vivants les sons avancent dans le temps en mouvements continus.
La forme est une construction qui se dirige vers un éclatement général, une ouverture, une multitude de son et d'articulation.
Concert
Concert de percussion et support électronique.
Interprètes : l'Ensemble Symblema.
Tableaux d’une improvisation : Point, ligne, surface (2004)
Percussions et support électronique
En 1926, Kandinsky écrit Point et ligne sur plan. Il y présente une grammaire de peinture basant ses réflexions sur les relations forme/couleur. Passionné de musique, l’idée lui vient d’utiliser la percussion d’où cette annotation dans ce même ouvrage: « on peut produire en musique des points, par toutes sortes d’instruments (surtout par les instruments de percussion) ».
On peut dire que cette pièce est entièrement inspirée par Kandinsky. A partir de son univers artistique j’ai travaillé sur l’idée d’improvisation. La musique est organisée en trois sections, comme s’il s’agissait de trois tableaux et chacun d’entre eux est basé sur une proposition différente d’improvisation : point, ligne, surface.